La Chambre de commerce thaïlandaise entend promouvoir le développement du commerce frontalier
Selon des informations récentes des médias thaïlandais, le gouvernement thaïlandais prévoit d'accélérer le développement du commerce frontalier et d'établir des zones économiques spéciales conjointes avec les pays frontaliers pour promouvoir le commerce et l'investissement.
La Chambre de commerce thaïlandaise a déclaré que cette décision pourrait aider à compenser une foule de risques pour les marchés mondiaux, tels que le conflit russo-ukrainien, la crise énergétique et les fortes augmentations des prix des matières premières agricoles et des éléments de terres rares, qui feront tous grimper les coûts de production dans le secteur manufacturier et les prix des produits ont augmenté en conséquence. La Chambre de commerce thaïlandaise a conseillé au gouvernement d'accélérer la réouverture des points de contrôle frontaliers entre la Thaïlande et la Malaisie, le Laos, le Cambodge et le Myanmar afin de stimuler le commerce, les investissements et le tourisme. La Chambre de commerce thaïlandaise a suggéré que le gouvernement envisage d'autoriser davantage d'importations de manioc à usage énergétique en provenance du Laos et du Cambodge pour équilibrer les volumes d'échanges bilatéraux, ce qui contribuera à atténuer les difficultés économiques de ces pays. La Thaïlande doit prendre des mesures pour inspecter et contrôler les normes de qualité du manioc importé, y compris des mesures pour s'assurer qu'il est exempt de maladies affectant la récolte. Si nos pays voisins vendent du manioc au Vietnam et à la Chine, les entrepreneurs thaïlandais perdront l'opportunité de la transformation pour l'exportation.
Les ZES conjointes avec les pays voisins devraient commencer par l'industrie agroalimentaire, ce qui pourrait contribuer à atténuer l'afflux de main-d'œuvre illégale en Thaïlande, ainsi que l'afflux de produits agricoles en provenance des pays voisins. Les travailleurs des pays voisins peuvent travailler dans la zone et rentrer chez eux la nuit, et la Thaïlande peut acheter des produits agricoles à transformer dans des usines puis à exporter vers les pays voisins.
Les régions du sud du nord-est de la Thaïlande ont un grand potentiel pour de telles zones, notamment Buriram et Ubolratana avec de bonnes routes et infrastructures.
L'augmentation du commerce frontalier profitera aux petits entrepreneurs et hommes d'affaires de ces provinces et servira de modèle de développement pour d'autres secteurs économiques, notamment le tourisme, comme c'est le cas à Hat Yai, Songkhla.
La Thaïlande a autorisé l'importation de farine de tapioca des pays voisins, a indiqué le ministère du Commerce. Le commerce frontalier devrait augmenter de 5% cette année pour atteindre 1,08 billion de bahts. De janvier à avril de cette année, le commerce frontalier de la Thaïlande s'est contracté de 0,04 % en glissement annuel pour atteindre 314 milliards de bahts.